Parcoursup : "D'ici le bac, deux tiers des lycéens auront reçu une proposition d'admission"

Jérôme Teillard, responsable de Parcoursup au ministère de l’Enseignement supérieur, a tenu mercredi à rassurer les lycéens. 3:12
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Clémence Olivier , modifié à
Jérôme Teillard, responsable de Parcoursup au ministère de l’Enseignement supérieur a cherché mercredi sur Europe 1 à rassurer les élèves qui n'ont pas eu de réponse à leur souhaits d'orientation mardi soir.
INTERVIEW

C'était le baptême du feu pour Parcoursup. Mardi soir à 18h, quelque 810.000 élèves ont pu se connecter - avec plus ou moins de facilité - sur la plateforme d'orientation dans laquelle ils avaient formulé leurs voeux. Mais, comme attendu, tous n'ont pas obtenu de réponse dans la foulée. Pour Jérôme Teillard, responsable de Parcoursup au ministère de l’Enseignement supérieur, invité mercredi au micro de Raphaëlle Duchemin, dans Europe 1 bonjour, il ne s'agit en rien d'un bug. "C'est tout à fait normal. Hier à 18h, ils étaient très nombreux sur la plateforme à consulter les résultats. Ils sont plus d'un candidat sur deux à avoir eu une proposition d'admission. Et le chiffre va évoluer. Nous allons encore envoyer des réponses ce matin avant la reprise des cours", assure-t-il.

80 % auront reçu une proposition en juillet. "Le processus de Parcoursup est progressif", rappelle le responsable de la plateforme d'orientation. "Tous ceux qui ont eu des propositions et qui ont pris des décisions vont aussi libérer des places qui vont venir être proposées à ceux qui sont en attente depuis mardi soir", ajoute Jérôme Teillard qui invite les élèves à télécharger l'application Parcoursup censée envoyer des alertes aux élèves dès qu'un vœux est accepté. "On estime que d'ici le bac, deux tiers des lycéens auront reçu une proposition d'admission. Au début du mois de juillet, 80 % auront eu une proposition", complète le responsable de Parcoursup. 

 

Sept jours pour accepter ou non. Les élèves ayant reçu une réponse positive dans une filière ont sept jours pour accepter ou refuser l'offre même si celle-ci n'est pas un "premier choix". "C'est le principe. Il n'y a pas de premier ou de dernier choix car tous sont motivés", estime Jérôme Teillard. "On a laissé un délai de sept jours. Ça permet de réfléchir avec ses parents, avec ses professeurs. Ce temps de choix est indispensable pour que d'autres puissent avoir des propositions." 

Pour les candidats qui n'ont reçu que des "non" à leurs voeux - et n'avaient donc postulé qu'à des filières sélectives -, des commissions se réunissent dans chaque académie pour examiner les dossiers et proposer une place proche des voeux du candidat malheureux. "Ils ont reçu un message de Parcoursup leur proposant de saisir cette commission", précise-t-il. "A partir du 26 juin y a une phase supplémentaire qui s'ouvre et qui va permettre de libérer des places vacantes et de les proposer à de nouveaux candidats", détaille-t-il encore.