Nouveaux rassemblements "contre la corruption" place de la République à Paris, mais moindre participation

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Une centaine de personnes se sont rassemblées samedi à Paris pour dénoncer la corruption. © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
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avec AFP
En écho à l'affaire Fillon, une centaine de personnes se sont rassemblées samedi place de la République à Paris pour dénoncer la "corruption" des élus politiques.

De nouveaux rassemblements "contre la corruption" d'élus politiques se sont tenus samedi à Paris et en province, à deux mois de la présidentielle, avec une participation inférieure à dimanche dernier, avant une marche prévue devant l'Assemblée nationale en milieu de semaine. Quelque 150 manifestants se sont rassemblés sur la place de la République à Paris; ils étaient 700 il y a une semaine. On comptait aussi notamment une trentaine de participants à Toulouse, selon un journaliste de l'AFP, et une trentaine à Clermont-Ferrand, selon la police.

Le mouvement continue. Dans la capitale, un nouveau rassemblement est prévu pour dimanche après-midi, avant une marche mercredi de la place de la République à l'Assemblée nationale, devant laquelle se déroulera "un concert de casseroles", a précisé une co-animatrice du mouvement, Sophie Tissier. Les députés seront absents car la session parlementaire est terminée. Comme la semaine dernière, des pancartes proclamaient "Fillon. Le million. En prison", "Bienvenue en kleptocratie", "Stop à la corruption et aux privilèges".

"Nous ne sommes pas contre les hommes politiques". Le mouvement qui organise ces "rassemblements contre la corruption" se dit apolitique. Il réclame la révocabilité à vie des élus condamnés, la suspension de ceux qui sont sous le coup d'une enquête, la transparence et le contrôle des dépenses et frais divers des élus et la suppression d'un amendement, voté en février, instaurant une prescription de douze ans après la commission des faits pour les délits économiques. "Nous ne sommes pas contre les hommes politiques. Nous sommes contre les tricheurs, les fraudeurs et l'impunité dont ils bénéficient", a déclaré Sophie Tissier.