Nice : "à aucun moment il n'y a eu mensonge des autorités", assure le préfet

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Image d'illustration. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP , modifié à
Le préfet des Alpes-Maritimes a aussi déploré des polémiques "injustes" et "blessantes pour la police nationale".

En pleine la polémique portant sur les effectifs de policiers nationaux au soir du 14 juillet à Nice, le préfet des Alpes-Maritimes a assuré jeudi qu'"à aucun moment", il n'y avait eu un "mensonge des autorités" sur le dispositif de sécurité.

"Des polémiques injustes". "Le point de contrôle à l'entrée de la 'Prom Party' se situait bien au point (au niveau de la rue, ndlr) Meyerbeer, tenu par six fonctionnaires de la police nationale", a déclaré Adolphe Colrat. "En amont au point (au niveau du boulevard, ndlr) Gambetta, il y avait un point de déviation de la circulation et de contrôle visuel tenu à partir de 21h par la police municipale", a-t-il détaillé, évoquant des polémiques "injustes et blessantes pour la police nationale".

Enquête demandée par Cazeneuve. Le ministre de l'Intérieur a décidé de saisir l'Inspection générale de la police nationale "d'une évaluation technique du dispositif de sécurité et d'ordre public" en place à Nice le soir du 14 juillet. "Cette enquête administrative" de la police des polices "permettra d'établir la réalité de ce dispositif, alors que des polémiques inutiles se poursuivent", a déclaré jeudi Bernard Cazeneuve dans un communiqué, évoquant une "démarche de transparence et de vérité due aux victimes et à leurs familles".