NDDL : l'État va poursuivre des "discussions" avec Vinci

Le gouvernement négocie la facture de l'abandon de Notre-Dame-des-Landes avec le groupe Vinci.
Le gouvernement négocie la facture de l'abandon de Notre-Dame-des-Landes avec le groupe Vinci. © CHARLES PLATIAU / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Au lendemain de l'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement va continuer de négocier avec le groupe Vinci, gestionnaire de l'aéroport actuel de Nantes.

L'Etat va poursuivre des "discussions" avec Vinci pour trouver un accord suite à l'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes, a indiqué jeudi le gouvernement après une réunion entre le ministre des Finances, Bruno Le Maire, sa collègue des Transports, Elisabeth Borne, et le PDG du groupe Xavier Huillard.

"Le respect du droit et les intérêts de l'État". La réunion, jeudi après-midi à Bercy, visait à "entamer les discussions nécessaires pour tirer les conséquences de cette décision", a précisé le ministère des Transports dans un communiqué. "Les deux parties (sont convenues) de poursuivre ces discussions afin d'aboutir rapidement", a-t-il ajouté, notant que "le gouvernement s'attachera au respect du droit et à la défense des intérêts de l'Etat".

Le Maire veut "réduire le coût de l'opération". Bruno Le Maire avait expliqué quelques instants avant la réunion vouloir "réduire le coût de cette opération pour le contribuable". "On va discuter avec Vinci des bonnes clauses à appliquer, et de la meilleure façon d'avancer sur ce projet. Le droit sera respecté, les intérêts de l'Etat seront défendus et je suis confiante sur le fait que l'on trouvera une bonne solution", avait déclaré Élisabeth Borne jeudi matin à Franceinfo.

Un abandon à 350 millions d'euros ? Vinci devait construire et exploiter l'aéroport. Les rapporteurs de la médiation sur ce projet avaient estimé qu'un abandon pourrait contraindre l'Etat à verser au groupe jusqu'à 350 millions d'euros d'indemnités, un chiffre que le ministre n'a pas confirmé et que le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a jugé "erroné" sur France Inter.