Mort de Naomi : les pompiers disent avoir "respecté" leur procédure

Le SDIS assure qu'il "demeure évidement à la disposition des enquêteurs".
Le SDIS assure qu'il "demeure évidement à la disposition des enquêteurs". © RAYMOND ROIG / AFP
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avec AFP , modifié à
Les pompiers confirment avoir "bien réceptionné l'appel" de Naomi Musenga, avant de le transmettre au Samu. 

Les pompiers du Bas-Rhin ont assuré mercredi dans un communiqué que leur procédure avait "bien été respectée" lors de l'appel de Naomi Musenga aux services de secours le 29 décembre, quelques heures avant sa mort.

Trois enquêtes ouvertes. "Le service a procédé à un contrôle en interne : la procédure en vigueur a bien été respectée", déclare le Service départemental d'incendie et de secours du Bas-Rhin (SDIS 67), assurant qu'il "demeure évidement à la disposition des enquêteurs".

Trois enquêtes ont été ouvertes, une enquête préliminaire, mercredi par le parquet de Strasbourg, une deuxième, administrative, par l'hôpital et une troisième à la demande de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, par l'Inspection générale des affaires sociales (Igas).

Le SDIS "a bien réceptionné l'appel". Notant qu'il avait "été cité dans plusieurs médias et sur les réseaux sociaux dans le cadre de la prise en charge de l'appel de Madame Naomi Musenga", le SDIS 67 confirme qu'une opératrice des pompiers "a bien réceptionné l'appel de Madame Musenga, transmis par les services de police". "L'appel a ensuite été transféré au SAMU conformément aux dispositions conventionnelles SDIS - SAMU", détaille-t-il.

Dans l'enregistrement de l'appel de Naomi Musenga au Samu obtenu par sa famille et révélé par le mensuel alsacien Heb'di, on l'entend qui semble à bout de force. "J'ai mal au ventre", "J'ai mal partout", "Je vais mourir...", dit-elle en peinant à s'exprimer. En aparté, la jeune femme est moquée par l'opératrice qui régule les appels du SAMU et celle du Centre de traitement des alertes (CTA) des pompiers du Bas-Rhin.