Meurtre d'Angélique : le suspect transféré vers un hôpital psychiatrique pour détenus

L'homme a été mis en examen pour séquestration, viol et meurtre sur mineur de moins de 15 ans et incarcéré à la prison de Sequedin.
L'homme a été mis en examen pour séquestration, viol et meurtre sur mineur de moins de 15 ans et incarcéré à la prison de Sequedin. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
L'homme suspecté d'avoir violé et tué l'adolescente de 13 ans a été transféré mardi vers un hôpital psychiatrique pour détenus à Seclin, dans le Nord pour des soins psychiatriques.

David R., suspecté d'avoir violé et tué Angélique, 13 ans, a été transféré mardi vers un hôpital psychiatrique pour détenus à Seclin, dans le Nord, ont indiqué mercredi des sources proches du dossier.

"Il est hospitalisé dans l'unité hospitalière spécialement aménagée de Seclin pour une durée indéterminée, il s'agit d'une structure pénitentiaire mais médicalisée pour des soins psychiatriques", a indiqué cette source confirmant une information du Journal du dimanche.

Placé en quartier d'isolement. Le 25 avril, à Wambrechies, près de Lille, Angélique avait suivi chez lui David R., un ancien voisin, qui prétextait avoir des objets à lui remettre pour ses parents. Ce père de deux enfants, chauffeur de bus, a avoué l'avoir alors violée puis étranglée. Il a caché ensuite son corps dans un bois. L'homme de 45 ans, interpellé trois jours après le meurtre, a été mis en examen pour séquestration, viol et meurtre sur mineur de moins de 15 ans et incarcéré à la prison de Sequedin, au quartier d'isolement.

Une enquête préliminaire pour exhibition sexuelle ouverte. Lors de leur rencontre le 30 avril, son avocat, Me Éric Demey, avait affirmé que son client regrettait son crime, décrivant un homme "complètement effondré, hagard, abasourdi, en larmes". David R. avait été condamné en 1996 pour "viol avec arme", "attentats à la pudeur aggravés" et "vol avec violence", et était inscrit au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions sexuelles (FIJAIS). Une enquête préliminaire distincte pour exhibition sexuelle avait par ailleurs été ouverte à son encontre.