Menaces de mort au Mont-Saint-Michel : le suspect comparaît mercredi

Le Mont-Saint-Michel avait dû être évacué "par précaution".
Le Mont-Saint-Michel avait dû être évacué "par précaution". © CHARLY TRIBALLEAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Un homme accusé d'avoir proféré des menaces de mort à l'encontre des forces de l'ordre en avril au Mont-Saint-Michel comparaîtra mercredi devant le tribunal correctionnel de Coutances. 

Un homme de 36 ans, accusé d'avoir proféré des menaces de mort à l'encontre des forces de l'ordre en avril au Mont-Saint-Michel, dans la Manche, entraînant l'évacuation de l'un des sites les plus touristiques de France, comparaîtra mercredi devant le tribunal correctionnel de Coutances. Le 22 avril, au petit matin, l'homme avait manifesté calmement l'intention de jongler dans la rue mais s'était énervé lorsqu'un cafetier lui avait répondu qu'il lui fallait une autorisation.

Des centaines de touristes bloqués. "C'est en entendant le terme de police municipale que l'individu aurait changé brusquement de comportement, devenant agressif", indiquant "qu'il 'fallait tuer les policiers, tuer leurs familles et tuer leurs enfants'", avait expliqué le procureur de la République de Coutances Cyril Lacombe. Un guide touristique avait donné l'alerte vers 7h45, provoquant l'évacuation rapide du site, les visiteurs étant peu nombreux à cette heure matinale. Mais des centaines de touristes avaient été bloqués au départ des navettes en face du Mont, avant la réouverture de l'accès au rocher en début d'après-midi. Une cinquantaine de gendarmes avaient été déployés et un hélicoptère avait survolé le Mont.

Écroué le 24 avril. Le suspect avait été suivi sur le site grâce à la vidéo-surveillance avant d'être perdu de vue. Il avait ensuite été repéré sur une aire d'autoroute entre le Mont et Caen, où il se serait vanté d'être l'auteur des faits. Et il avait été interpellé vers 23h30 dans l'agglomération de Caen. L'homme a été confondu notamment par son ADN retrouvé sur la tasse d'un café qu'il avait bu au Mont-Saint-Michel, selon le parquet. Le prévenu présente sept condamnations à son casier judiciaire pour consommation de stupéfiants, outrage, appels téléphoniques malveillants, mais il n'avait jamais été incarcéré avant d'être mis en examen et écroué le 24 avril.