Maxime Brunerie a été libéré

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'homme qui avait tenté d'assassiner Jacques Chirac le 14 juillet 2002 a été libéré le 3 août après sept ans de prison.

Maxime Brunerie n'est plus en prison, a indiqué samedi son avocat Pierre Andrieu, confirmant une information du quotidien France-Soir. L'homme qui avait voulu assassiner Jacques Chirac le 14 juillet 2002 a discrètement été libéré. Le militant d'extrême droite a été élargi le 3 août dernier du centre de détention du Val-de-Rueil dans l'Eure.

Selon ses avocats, cités dans le journal, le jeune homme aujourd'hui âgé de 32 ans a purgé les trois quarts de sa peine et ne bénéficie ni de remise de peine ni de liberté conditionnelle. Un de ses conseils indique que son client a "digéré son incarcération et qu'il veut tourner la page". En détention, Maxime Brunerie a repris ses études et passé un BTS.

Pierre Andrieu, son avocat, affirme qu'il "va travailler", et qu'il ne veut plus "regarder derrière". Ecoutez-le au micro Europe 1 de Pierre de Cossette :

 

 

Le 14 juillet 2002, sur l'avenue des Champs-Elysées, le jeune homme, à l'époque âgé de 25 ans, avait tiré à l'aide d'une carabine 22 long rifle en direction de Jacques Chirac qui paradait à l'occasion de la Fête nationale. Il avait manqué sa cible, déséquilibré par des badauds qui avaient ensuite réussi à le maîtriser alors qu'il tentait de retourner son arme contre lui.

Militant d'extrême-droite, à l'époque activiste du Mouvement national républicain (MNR) de Bruno Mégret, Maxime Brunerie avait été condamné à 10 ans de réclusion criminelle en décembre 2004.