Manifestations contre la loi Travail : sept jeunes toujours en garde à vue, trois jugés à Paris

Sept jeunes sont toujours en garde à vue au lendemain de la manifestation contre la loi Travail, à Paris
Sept jeunes sont toujours en garde à vue au lendemain de la manifestation contre la loi Travail, à Paris © JEFF PACHOUD / AFP
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avec AFP , modifié à
Sept jeunes, dont quatre mineurs, étaient toujours en garde à vue mercredi, au lendemain d'incidents. Trois doivent être jugés en comparution immédiate. 

Sept jeunes, dont quatre mineurs, se trouvaient toujours en garde à vue mercredi à Paris, au lendemain d'incidents en marge de la manifestation contre le projet de loi Travail, tandis que trois autres devaient être jugés en comparution immédiate, a-t-on appris de source judiciaire. Les trois jeunes majeurs devaient être jugés pour violences contre des policiers ou pour participation à un attroupement, a précisé cette source.

137 personnes libérées. Au total, 148 interpellations avaient eu lieu mardi dans l'agglomération parisienne, à Paris et dans trois départements de la petite couronne, dont 137 ont finalement fait l'objet de vérifications d'identité avant d'être libérés. Les autres avaient été placées en garde à vue à Paris ou en Seine-Saint-Denis. 

Des tensions ont également eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi. Selon la préfecture de police de Paris (PP), plusieurs groupes de manifestants ont affronté la police aux abords des commissariats des Ve et VIe arrondissements, pour demander la remise en liberté de certains de leurs camarades en garde à vue.

L'Unef appelle à "rester mobilisés". "Le désaccord persiste" avec le gouvernement sur le projet de loi Travail, a affirmé mercredi le président de la principale organisation étudiante, l'Unef, William Martinet, après un entretien avec les ministres Najat Vallaud-Belkacem, Myriam El Khomri et Patrick Kanner. Le responsable a appelé les jeunes "à rester mobilisés" notamment pour la manifestation "déterminante" prévue samedi.