Maître Giuranna, l'avocat de Marcel Jacob, est confiant pour la levée de son contrôle judiciaire

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Jean-Jacques Héry, avec AFP, édité par A.D
Mis en examen dans l'affaire Grégory, le grand-oncle de la victime doit être entendu ce lundi par le juge. Son avocat demande la levée du contrôle judiciaire.

L'Affaire Grégory se poursuit. C'est ce lundi que Marcel Jacob va être entendu par la juge à Dijon. Cette audition est attendue par le grand-oncle du petit garçon mort en 1984. Cette présentation intervient cinq mois après sa mise en examen en juin pour "enlèvement et séquestration suivie de mort". Sa femme, Jacqueline Jacob, également mise en examen pour les mêmes motifs, a pu rentrer chez elle il y a deux semaines. Mais son époux, soumis à un contrôle judiciaire très strict, ne peut pas pour l'heure regagner son domicile et a interdiction de revoir son épouse.

"Il est combatif". Au micro d'Europe 1, son avocat Maître Stéphane Giuranna a insisté sur la volonté de son client de présenter toutes les explications nécessaires : "J'ai demandé à ce que l'intégralité des questions qui devaient lui être posées le soient. Ça fait cinq mois et demi maintenant que Marcel Jacob attend cette audition. Il est combatif, il est mis en examen pour des faits qu'il conteste farouchement et il a hâte de donner toutes les explications qui doivent être fournies à la justice pour qu'enfin il puisse tranquillement rentrer chez lui."

"Pour habitude de tenir mes promesses". Et son avocat d'insister : "La levée du contrôle judiciaire a déjà été demandée mais c'est important - puisque c'est un des motifs pour s'y opposer - qu'il soit entendu. C'est pour cela que j'ai demandé à ce qu'il le soit complètement. Qu'on ne vienne pas nous prendre encore un autre prétexte pour nous dire 'ah, on a encore des questions à lui poser.' Moi, j'entends que la justice lui pose toutes les questions et qu'elle ne trouve pas des prétextes fallacieux d'ici quelques jours. J'ai promis à mon client qu'il fêterait les fêtes de fin d'année à son domicile. J'ai pour habitude de tenir mes promesses, donc mon client passera les fêtes de fin d'année à son domicile aux côtés de son épouse", affirme son conseil.

L'audition doit débuter ce lundi à 8h. Devant la juge, la défense compte faire valoir l'alibi du septuagénaire qui, selon elle, se trouvait au travail, comme son épouse, le 16 octobre 1984, quand l'enfant de quatre ans fut enlevé puis retrouvé mort dans la Vologne.