Maine-et-Loire : 61 personnes intoxiquées, un produit phytosanitaire suspecté

Trois équipes du Smur et la cellule d'intervention sur les risques chimiques ont été envoyées sur place. (Photo d'illustration)
Trois équipes du Smur et la cellule d'intervention sur les risques chimiques ont été envoyées sur place. (Photo d'illustration) © AFP
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avec AFP , modifié à
61 personnes, "ouvriers agricoles pour la plupart, ont été exposées à un produit phytosanitaire provoquant des irritations des voies oculaires et respiratoires", a indiqué mardi le CHU d'Angers dans un communiqué. 

L'ensemble des 17 personnes hospitalisés mardi à la suite d'une intoxication par pesticide  à Brain-sur-l'Authion, dans le Maine-et-Loire, ont pu regagner leur domicile en fin de journée, a annoncé mardi soir la préfecture dans un communiqué.

"L'enquête administrative et judiciaire suit son cours". Au total, 61 personnes, "ouvriers agricoles pour la plupart, ont été exposées à un produit phytosanitaire provoquant des irritations des voies oculaires et respiratoires", indique le CHU d'Angers dans un communiqué. 

"L'enquête administrative et judiciaire suit désormais son cours", indique la préfecture, rappelant que l'usage du Metam-sodium, le produit soupçonné d'être à l'origine de cette intoxication, est "strictement encadré" par un arrêté préfectoral.

Outre des employés travaillant dans la pépinière où s'est produit l'incident, une quinzaine de riverains de l'entreprise ont également été intoxiqués, selon la préfecture.

Trois équipes du SMUR avaient été envoyées sur place. "Sous réserve de confirmation par une enquête approfondie, l'origine de ces intoxications pourrait être l'épandage à proximité d'un produit phytosanitaire, dans le cadre de la production de la pépinière. Le produit visé contiendrait du méthane de sodium, pouvant provoquer des atteintes ORL et pulmonaires", avait indiqué la préfecture dans un précédent communiqué.

L'alerte avait été donnée à 10h20 à la suite d'une odeur suspecte à la pépinière. Trois équipes du SMUR et la cellule d'intervention sur les risques chimiques ont été envoyées sur place.

"Des prélèvements dans l'air ambiant ont été réalisés par la cellule et n'ont pas mis en évidence de concentration anormale persistante", assure la préfecture.