Le 3 mai, des jeunes ont frappé un policier avec une barre de fer à Nantes. 3:27
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Le secrétaire délégué du syndicat de policiers Alliance se dit exaspéré de la "haine anti-flic" et appelle à condamner "sévèrement" tous les agresseurs. 
TÉMOIGNAGE

"Cette condamnation va dans le bon sens, maintenant c'est une décision exceptionnelle. On aimerait que ce soit la règle pour ces auteurs d'agressions sauvages" envers la police, a réagi le secrétaire délégué du syndicat de gardiens de la paix Alliance, Fabien Vanhemelryck, sur Europe 1 dimanche, après l'arrestation d'un des auteurs du lynchage d'un policier le 3 mai à Nantes. Fabien Vanhemelryck se félicite de cette interpellation mais espère surtout que les auteurs d'agressions envers la police, qui sévissent lors des manifestations contre la loi Travail, seront jugés et sanctionnés. 

Des violences physiques et verbales contre les forces de l'ordre. "On se sent plus que salis par toutes ces manifestations, on sent vraiment une haine anti-flic, et on aimerait que cela cesse. Quelqu'un qui agresse sauvagement un policier doit être sanctionné", tranche le syndicaliste, qui assure que plus de 200 membres des forces de l'ordre ont été blessés depuis deux mois dans les manifestations contre la loi Travail. "Et ils sont aussi victimes de violences verbales quotidiennement", ajoute-il.

"Sévèrement sanctionner la haine anti-flic". "Dans les violences policières, ce qui me gène c'est plutôt certains institutionnels qui deviennent aussi les vecteurs de la violence anti-flic, la CGT par exemple avec les affiches, les associations qui nient certaines violences envers les policiers. Aujourd'hui tout ça doit se terminer, mais pour faire cesser la haine anti-flic, il faut interpeller les individus. Et on doit sévèrement les sanctionner", martèle-t-il. Les syndicats de gardiens de la paix appellent justement à une manifestation des forces de l'ordre le 18 mai pour protester contre cette haine anti-flic.