Loiret : un dispositif d'aide aux femmes battues supprimé, faute de budget

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La préfecture du Loiret ne peut plus financer ce programme depuis six mois © Capture d'écran Google Street View
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Les financements avaient déjà été réorientés depuis six mois avant que les deux postes d'assistants sociaux ne soient supprimés.

Depuis le 1er juillet, la préfecture du Loiret ne finance plus les deux assistants sociaux chargés d'intervenir dans les commissariats et gendarmeries auprès des femmes victimes de violences conjugales qui portent plainte, rapporte France Bleu Orléans jeudi.

Deux postes d'assistants sociaux supprimés. Dans le cadre du plan triennal de lutte contre les violences faites aux femmes, un dispositif de soutien psychologique et social aux femmes battues avait été mis en place en décembre 2015. Deux postes étaient alors dédiés à cette activité dans le Loiret. Au cours de l'année 2016, 425 femmes ont été aidées par ces assistants sociaux.

Mais dès le 22 juin dernier, la préfecture a informé l'organisme de rattachement de ces assistants sociaux (l'Aidaphi) que le dispositif prendrait fin le 1er juillet avec un effet rétroactif sur les financements qui se sont arrêtés le 31 décembre.

Des syndicats dans l'incompréhension. Le délégué CGT de l'Aidaphi dénonce un non-sens de cette décision, au micro de France Bleu : "les violences conjugales, c'est un phénomène complexe, qui nécessite une approche particulière par des travailleurs sociaux formés". Le syndicat de police SCSI s'est dit "abasourdi".