Un supporter russe à Lille
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C.P. avec Lionel Gougelot
Après les incidents de Marseille la semaine passée, la ville de Lille a déployé un important dispositif de sécurité en vue de l'arrivée des hooligans russes et anglais. 

Après Marseille le week-end dernier, les hooligans vont-ils sévir dans le Nord ? Deux journées à haut risque s’annoncent car les Russes jouent leur deuxième match de l'Euro mercredi après-midi à Lille. Les Anglais eux jouent jeudi à Lens, à quelques kilomètres.

Déjà un début de bagarre. Même si les interdictions de vente d’alcool ont été élargies, un important dispositif de sécurité est en place. La Préfecture de Lille dit d'ailleurs qu’elle veut saturer l’espace urbain de présence policière. Et dès mardi soir, les forces de l’ordre ont été mobilisées. Un début de bagarre a en effet éclaté sur la terrasse d’un café proche de la gare de Lille. Marc, son gérant a raconté la scène au micro d’Europe 1, "d’après ce que je sais, ce serait un Russe qui aurait tapé sur un Anglais et après c’est parti en vrille. Ils ont commencé à prendre les chaises du Palais de la Bière, un autre établissement, donc nous avons rentré les terrasses car les CRS sont intervenus très rapidement et je les remercie".

Les contrôler au plus vite. Suite à ce début de bagarre, deux hooligans russes ont rapidement été interpellés. Et les autres, eux, se montrent pour le moment plus discrets. Et le meilleur moyen pour éviter tout débordement est encore de les prévenir. Les forces de l’ordre, avec l’aide de policiers russes, tentent d'ailleurs d'intercepter les fauteurs de troubles repérés à Marseille, avant leur arrivée à Lille. "On a des identités, on a des plaques minéralogiques parce que ce qui est important également c’est de contrôler ces véhicules et notamment ce qu'ils transportent. On a des systèmes de surveillance qui permettent aussi de surveiller la progression de ces supporters, si tant est qu’ils s’agisse de supporters d’ailleurs, qui progressent vers le Nord", explique Michel Lalande, le préfet du Nord.

Avec près de 1.800 policiers, gendarmes et CRS qui vont quadriller la ville et les abords du stade Pierre Mauroy, les autorités espèrent éviter, autant que possible, les affrontements entre Russes et Anglais. Et, ce dispositif sera reconduit jeudi à Lens où les hooligans russes sont attendus avant le match Angleterre-Pays de Galle.