Lille : 30 ans de réclusion requis pour le gendarme accusé du meurtre d'une étudiante

À l'ouverture de son procès lundi, Lylian Legrand, pourtant confondu par son ADN en 2012, a nié avoir tué Stéphanie Fauviaux en 1995. Image d'illustration.
À l'ouverture de son procès lundi, Lylian Legrand, pourtant confondu par son ADN en 2012, a nié avoir tué Stéphanie Fauviaux en 1995. Image d'illustration. © LIONEL BONAVENTURE / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Dans le procès sur ce meurtre survenu en 1995, Lylian Legrand, confondu en 2012 par son ADN, a clamé son innocence. 

Une peine de trente ans de réclusion criminelle a été requise vendredi à l'encontre du gendarme niçois Lylian Legrand, jugé devant les assises du Nord pour le meurtre de l'étudiante Stéphanie Fauviaux, en 1995 à Lille.

Peu de place "pour le doute". "Dans ce procès, il n'y a pas beaucoup de place pour le doute, le seul doute que j'ai, c'est de savoir, Monsieur, si vous appartenez encore à la communauté des hommes", a lancé à l'accusé l'avocat général Luc Frémiot lors de son réquisitoire d'une heure et demi. Lylian Legrand a plaidé non-coupable lors de l'ouverture de son procès lundi dans cette affaire de meurtre et de tentative de viol.

Il reconnait seulement une relation sexuelle. Le 24 mai 1995, le corps de Stéphanie Fauviaux, étudiante de 18 ans, avait été découvert, étranglé et seulement vêtu d'un peignoir ouvert, dans la baignoire de son appartement situé dans la capitale nordiste. En 2012, Lylian Legrand, originaire de Lille mais devenu gendarme à Nice entre temps, avait été confondu dans cette affaire par son ADN. Il nie les faits qui lui sont reprochés et reconnaît seulement avoir eu une relation sexuelle avec la victime le soir de sa mort.