Les Galeries Lafayette s'excusent après avoir fait retirer le bonnet d'une malade du cancer

Les Galeries Lafayette ont présenté leurs excuses à une femme atteinte d'un cancer, vêtue d'un bonnet, qui s'était vu refuser l'accès au magasin
Les Galeries Lafayette ont présenté leurs excuses à une femme atteinte d'un cancer, vêtue d'un bonnet, qui s'était vu refuser l'accès au magasin © ADRIEN MORLENT / AFP
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avec AFP , modifié à
Un vigile des Galeries Lafayette avait empêché une femme atteinte d'un cancer et vêtue d'un bonnet de rentrer dans le magasin.

Les Galeries Lafayette de Toulouse ont présenté leurs "excuses" jeudi après qu'un vigile a forcé une cliente atteinte d'un cancer à retirer son bonnet à l'entrée du magasin. Ce comportement avait suscité des milliers de condamnations sur les réseaux sociaux.

Très en colère. "Lundi 6 février, ils ont refusé de laisser entrer ma mère malade d'un cancer car elle n'a plus de cheveux. Elle n'a pas voulu rester le crâne à blanc, c'est ignoble", enrage la fille de la cliente, sur sa page Facebook labellisée "très en colère".

La fille publie un post Facebook accablant pour l'enseigne. "Maman, tu voulais juste faire plaisir, en t'achetant une broche pour mettre à ton bonnet pour avoir l'air plus joyeuse, mais au lieu de ça tu es partie de cette enseigne effondrée, humiliée. Le petit chien de garde de la galerie Lafayette n'a pas souhaité que tu rentres car tu avais un couvre-chef. Tu as montré ta bonne foi en le retirant. Il a bien vu que tu n'avais plus de cheveux. Tu l'as remis et là, tu n'as pas pu rentrer (...) . Tu t'es effondrée", raconte la fille sur son compte Facebook.

Un geste qui ne reflète pas les valeurs des Galeries Lafayette. Le message, partagé plus de 10.000 fois, est vite devenu viral sur les réseaux sociaux et le compte Facebook des Galeries Lafayette était submergé de condamnations exprimant la "honte" face à la "stupidité" du geste. Le directeur des Galeries de Toulouse, Didier Drahon, a présenté "ses excuses" et a "condamné des agissements choquants qui ne reflètent en rien les valeurs" de l'enseigne. Le responsable a indiqué qu'il allait rencontrer la cliente et sa fille, à une date qu'il n'a pas voulu préciser.