Les étudiants intégrant un master hors de leur zone pourront bénéficier d'une prime de mobilité

Le ministère promet 1.000 euros aux étudiants rejoignant un master hors de leur zone universitaire d'origine.
Le ministère promet 1.000 euros aux étudiants rejoignant un master hors de leur zone universitaire d'origine. © PIERRE ANDRIEU / AFP (Illustration)
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avec AFP
Le ministère aidera à hauteur de 1.000 euros les étudiants devant rejoindre un master d'une région académique différente de celle dans laquelle ils ont obtenu leur licence. L'aide à la recherche du premier emploi est également prolongée.

Les étudiants boursiers titulaires d'une licence, inscrits en première année de master dans une région académique différente de celle dans laquelle ils ont obtenu leur diplôme, pourront bénéficier d'une aide de 1.000 euros, a annoncé mardi le ministère de l'Enseignement supérieur. Pour en bénéficier, ils devront déposer leur dossier sur la page messervices.etudiant.gouv.fr à partir du 23 août, précise le ministère dans un communiqué.

L'ARPE prolongée pour la rentrée 2017. Par ailleurs, le dispositif d'aide à la recherche du premier emploi (ARPE) sera prolongé pour la rentrée 2017. Créée en 2016 pour améliorer l'insertion professionnelle des jeunes diplômés de moins de 28 ans, l'ARPE consiste en un soutien financier, versé pendant quatre mois maximum. Elle "vise à accompagner financièrement la période d'insertion professionnelle, qui sépare la sortie des études et l'accès au premier emploi", rappelle le ministère.

Cette aide prend la forme d'une prolongation de la bourse sur critères sociaux perçue au cours de la dernière année d'études (de 100 euros à 550 euros par mois) pour les diplômés de l'enseignement supérieur, ou d'une aide mensuelle de 300 euros pour les diplômés de l'enseignement supérieur par l'apprentissage disposant de peu de ressources.

Démarches à faire sur messervices.etudiant.gouv.fr. Pour en bénéficier, les jeunes diplômés peuvent effectuer leur demande sur messervices.etudiant.gouv.fr, dans un délai de quatre mois après l'obtention de leur diplôme, précise le communiqué du ministère.

Au moment de sa création, Matignon estimait à 126.000 le nombre de bénéficiaires potentiels, pour un coût de 130 millions d'euros par an.