Les enfants des quartiers prioritaires s'estiment toujours défavorisés

Cité, 1280x640
13% des jeunes des quartiers prioritaires estiment que leurs droits ne sont pas respectés (photo d'illustration). © Robert Grahn / EUROLUFTBILD / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Les enfants des quartiers prioritaires estiment ne pas avoir les mêmes chances que les autres selon une étude de l'Unicef. 

Respect des droits, accès au savoir, privation matérielle, etc. Selon une consultation organisée par l'Unicef auprès de 22.000 jeunes de 6 à 18 ans, les enfants des quartiers prioritaires estiment ne pas avoir les mêmes chances que les autres.

5 millions d'habitants dans les quartiers prioritaires. Ils sont en effet près de 13% à estimer que leurs droits ne sont pas respectés dans leur quartier contre 9% pour la population globale de cette tranche d'âge, et 7% estiment qu'ils ne le sont pas non plus en France, soit deux fois plus que ceux qui vivent en centre ville (3,1%), selon cette étude. Les quartiers prioritaires sont, d'après les catégories du ministère de la Ville, les 1.500 quartiers les plus pauvres (concentration de populations ayant des ressources inférieures à 60 % du revenu médian) et regroupent environ 5 millions d'habitants.

Manque d'activités culturelles ou de loisirs. Les enfants issus de ces quartiers éprouvent très tôt un sentiment de dévalorisation de soi et une perte de confiance dans l'avenir. Dans ces quartiers plus qu'ailleurs, 54% des enfants témoignent d'un manque d'accès aux savoirs contre 37% en centre-ville. Près de 41% disent manquer d'activités culturelles ou de loisirs (contre 25% en centre-ville), 22% sont en situation de privation matérielle (12,6% en centre-ville).