Le moral des ménages baisse en juillet, après avoir retrouvé des niveaux élevés

Les craintes concernant le chômage sont "en légère augmentation" : elles progressent de deux points, après trois mois de baisse.
Les craintes concernant le chômage sont "en légère augmentation" : elles progressent de deux points, après trois mois de baisse. © JACQUES DEMARTHON / AFP
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avec AFP , modifié à
Deux facteurs contribuent notamment à cette baisse en juillet : l'opinion des ménages sur leur situation financière personnelle future et l'opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France.

Le moral des ménages a fléchi au mois de juillet après deux mois de hausse, qui l'avaient ramené à son plus haut niveau depuis juin 2007, a annoncé mercredi l'Insee dans un communiqué.

Deux facteurs en cause. Cet indicateur, qui est un élément important pour évaluer le niveau à venir de la consommation, moteur important de la croissance en France avec l'investissement, reste ainsi supérieur de quatre points à sa moyenne de longue période, avec un total de 104 points, selon l'organisme public de statistiques. Deux facteurs contribuent notamment à cette baisse en juillet : l'opinion des ménages sur leur situation financière personnelle future "se dégrade nettement" (-6 points) et retombe en dessous de sa moyenne de long terme; l'opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France se replie également "fortement" (-11 points), après une vive hausse en mai et juin.

Hausse de la crainte du chômage. La proportion de ménages jugeant opportun de faire des achats importants est en revanche restée stable, après une forte hausse en juin (+11 points). Le solde se situe bien au-dessus de sa moyenne de longue période, souligne l'institut. Le solde d'opinion des ménages sur leur capacité d'épargne future a perdu quatre points et retrouve son niveau de mars 2017.

Les craintes concernant le chômage sont "en légère augmentation" : elles progressent de deux points, après trois mois de baisse. Le solde reste toutefois "bien au-dessous de sa moyenne de long terme", note l'Insee.