Le détenu radicalisé, arrêté en Espagne, accepte son extradition

Le détenu radicalisé s'était évadé de la maison d'arrêt de Brest le 16 mai.
Le détenu radicalisé s'était évadé de la maison d'arrêt de Brest le 16 mai. © Capture d'écran Google Maps
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avec AFP
Le détenu radicalisé de 21 ans, qui avait profité d'un transfert médical pour s'évader de la maison d'arrêt de Brest, avait été interpellé avec son complice à Saint-Sébastien, au nord de l'Espagne.

Le détenu radicalisé, arrêté en Espagne dans la nuit de lundi à mardi après s'être évadé il y a deux semaines à Brest, a accepté son extradition vers la France, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Interpellés lors d'un contrôle d'identité nocturne. Le détenu de 21 ans et son compagnon de cavale, tous deux Bretons, ont accepté leur extradition, a déclaré le procureur de la République de Brest Jean-Philippe Récappé. Les deux hommes ont été interpellés lors d'un contrôle d'identité nocturne dans la rue à Saint-Sébastien, au nord de l'Espagne. 

Il s'était évadé le 16 mai. Le 16 mai au matin, ce détenu écroué à la maison d'arrêt de Brest avait profité d'un transfert médical pour prendre la fuite avec un complice à bord d'une voiture, au moment de son arrivée à l'hôpital. Le conducteur, qui s'était rendu le lendemain de l'évasion, a été mis en examen pour complicité d'évasion et écroué, déclarant avoir reçu une petite somme d'argent du détenu. Le deuxième homme interpellé à Saint-Sebastien, "ami d'enfance du détenu", est soupçonné d'avoir "recruté le conducteur de la voiture" dans laquelle ils ont fui, avait précisé Jean-Philippe Récappé.

Originaire de Landerneau, près de Brest, le détenu évadé n'a jamais été condamné pour des faits de terrorisme ou d'apologie, mais il est suivi au titre de la radicalisation islamiste en prison et a fait l'objet d'une fiche des renseignements. Il ne tenait pas de discours rigoriste, ni avant ni pendant sa détention.