Le délai d'attente pour repasser le permis réduit de 30 jours

Repasser le permis de conduire est désormais moins long que l'année dernière.
Repasser le permis de conduire est désormais moins long que l'année dernière. © MYCHELE DANIAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Le délai d'attente pour repasser le permis de conduire a été réduit de 30 jours par rapport à 2013, s'est félicité Bruno Le Roux jeudi.

Obtenir le permis de conduire aujourd'hui, "ce n'est plus trop dur", s'est félicité jeudi à Bobigny le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux, en annonçant que les délais d'attente pour repasser cet examen avaient été réduits de 30 jours en moyenne. Le délai d'attente pour une place d'examen au permis B après un échec était en moyenne de 93 jours en 2013. Il est passé à 63 jours en 2016, a détaillé le ministre, lors d'une visite d'un centre "externalisé" d'examen du code, dans un local du groupe La Poste, à Bobigny, en Seine-Saint-Denis.

Une forte baisse en Seine-Saint-Denis. Dans ce département, le délai d'attente a été divisé par deux (de 161 jours à 80 jours), a souligné le ministre, soit la plus forte baisse en France. "Aujourd'hui, avoir le permis ce n'est plus trop dur", a dit Bruno Le Roux, à l'issue d'un échange avec des candidats qui venaient de passer leur code. Le permis "coûte moins cher, est plus transparent, suscite moins de découragement", a-t-il ajouté. Pour réduire encore ces délais et passer à une attente "de 45 jours" en moyenne, l'Intérieur a expliqué qu'il allait poursuivre l'externalisation de l'examen du code.

Réforme du permis de conduire. Le gouvernement a confié la surveillance de cet examen à des opérateurs privés et non plus aux inspecteurs du permis de conduire pour que ces derniers se consacrent avant tout à l'épreuve de la conduite. Cette externalisation, prévue dans une réforme du permis de conduire engagée en juin 2014, fait partie d'une série de mesures visant à réduire les délais pour obtenir le permis, dont la réduction de l'épreuve de conduite (32 minutes contre 35 auparavant) qui permet aux inspecteurs de faire passer "110.000 examens supplémentaires par an", selon le ministère. Les effectifs d'inspecteurs ont également été renforcés, et des réservistes de la police et de la gendarmerie mobilisés pour faire passer l'épreuve du code. Trois nouveaux opérateurs privés devraient également entrer en piste d'ici quelques mois.