Le coût de la vie étudiante en hausse de plus de 2% selon l'Unef

Le coût de la vie étudiante peut varier du simple au double selon les régions.
Le coût de la vie étudiante peut varier du simple au double selon les régions. © AFP
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Selon l'enquête annuelle de l'Unef dévoilée par le JDD, le coût de la ville étudiante augmentera de 2,09% par rapport à la rentrée précédente.

Quelques semaines après l'annonce de la baisse du montant des APL, les chiffres du coût de la vie étudiante calculés par l'Unef et dévoilés par le JDD dans son édition du dimanche 20 août prennent une importance symbolique.

Les loyers en hausse dans 37 villes universitaires. L'enquête annuelle du premier syndicat étudiant de France annonce en effet que le coût de la vie étudiante augmentera en moyenne de 2,09% à la rentrée. Cette hausse s'explique principalement par la hausse du prix des loyers, le logement étant le premier poste de dépenses des étudiants. Trente-sept villes universitaires voient le prix des loyers de leurs logements de petites surfaces augmenter (hausse de 2,12% en moyenne en région parisienne et de 1,53% en Province).

Malgré cette dynamique de hausse sur le plan national, il arrive en revanche que les étudiants de certaines villes voient leur loyer diminuer. C'est par exemple le cas à Lille, où un encadrement des loyers a été mis en place le 1er février (baisse des loyers de 0,33%), à Pau (-0.60%), à Bordeaux (-1,45%) ou à Saint-Denis (-1,40%).

Hausses des loyers et des transports se cumulent dans 11 villes étudiantes. Par ailleurs, 11 villes cumulent hausse des loyers et hausse du prix des transports. Il s'agit notamment de Paris, Lyon, Strasbourg ou Clermont-Ferrand. Prix des transports qui sont par ailleurs le plus souvent en hausse ou inchangé. Seule exception : Pau, dont les tarifs de transports diminuent de 5,44%.

"Les prix des loyers et des transports peuvent varier du simple au double d'une région à une autre", note dans les colonnes du Journal du dimanche Lilâ Le Bas, présidente de l'Unef. Cette dernière dit également sa crainte de voir d'autres économies réalisées "sur le dos des étudiants", rappelant qu'un grand nombre d'entre-eux doivent travailler en parallèle de leurs études.