Le CHU en Guadeloupe partiellement délocalisé après des malaises

chu guadeloupe 1280 Helene Valenzuela / AFP
Le CHU de Guadeloupe a été touché par un violent incendie en novembre. © Helene Valenzuela / AFP
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avec AFP
Trois mois après l'incendie qui avait détruit une partie du CHU de Pointe-à-Pitre, des membres du personnels hospitaliers se plaignent de "malaises" et s'inquiètent de la "qualité de l'air".

Le CHU de Guadeloupe, situé à Pointe-à-Pitre, a annoncé jeudi une "délocalisation partielle" à la suite de "malaises" de membres du personnel, trois mois après l'incendie qui avait détruit une partie de l'établissement hospitalier en novembre.

Pas d'anomalie selon la direction. Quelques jours après la réouverture partielle de la tour sud, en janvier, plusieurs membres du personnel s'étaient plaints de "malaises" et inquiétés de la "qualité de l'air". Après de multiples investigations, n'ayant relevé aucune anomalie, la direction indique privilégier une "délocalisation partielle en interne, par le biais d'opérations tiroirs entre services" à une "délocalisation en externe". Il s'agit, selon le communiqué, "de maintenir une offre sanitaire répondant aux besoins de santé de la population" et d'imposer "des contraintes moins lourdes pour le personnel". Cette décision devrait être de nouveau présentée au CHSCT avant sa mise en oeuvre.

Des membres du personnel s'étaient mobilisés en "un collectif de défense", courant février. Depuis ces malaises, des "mesures préventives telles que l'arrêt de la climatisation centrale, le confinement professionnel des lieux exposés, la décontamination des locaux" ont été mises en place.