L'ancienne base aérienne de Châteaudun fermée d'ici 2021

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Sur cette ex-base, désactivée en 2014, travaillent toujours 330 personnes, dont 60 civils. Image d'illustration. © LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
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avec AFP
Le ministère des Armées, qui a fait cette annonce mercredi, assure que les 66 civils qui y travaillent encore seront "accompagnés" dans leurs projets. 

L'ancienne base aérienne de Châteaudun dans l'Eure-et-Loir, où travaillent toujours 330 personnes, sera fermée d'ici 2021, a-t-on appris auprès du ministère des Armées, suscitant l'inquiétude localement. "L'armée de l'air poursuivra et amplifiera ses efforts de modernisation de ses capacités et de ses structures (...) Elle amorcera également le désengagement du site de Châteaudun qui s'achèvera en 2021", indique un dossier de presse transmis mercredi portant sur les "Mesures d'organisation et d'adaptation de la Défense 2019".

330 personnes concernées, dont 60 civils. Sur cette ex-base, désactivée en 2014, travaillent toujours 330 personnes, dont 60 civils, parmi lesquels "26 auront atteint l'âge de la retraite en 2021", a expliqué Jean-Christophe Erard, délégué à l'accompagnement régional au ministère des armées, qui s'est voulu rassurant. "Il n'y a pas d'inquiétude à avoir", "nous accompagnerons les salariés civils" dans leurs projets, a-t-il dit.

Une étude pour évaluer les conséquences. Une étude d'"empreinte territoriale" sera prochainement réalisée afin d'"objectiver l'apport de la base au territoire" et l'impact de sa fermeture. Ceci en vue de mesurer l'accompagnement financier nécessaire de la part de l'Etat, a-t-il ajouté en substance. "Les conséquences sociales et économiques d'une telle décision sont considérables pour les salariés, l'économie locale et l'avenir de tout un bassin de vie", a affirmé de son côté dans un communiqué le président de la région Centre-Val-de-Loire, François Bonneau (PS). "Il est indispensable que l'Etat mette en oeuvre un véritable et puissant plan de revitalisation du site de défense", nécessitant "une mobilisation majeure visant 100 millions d'euros (...) pour répondre à l'ampleur des défis que le territoire doit relever", a estimé l'élu.