Lactalis : la grande distribution s'engage à un contrôle systématique en caisse

Les boîtes de lait infantile seront contrôlées en caisse.
Les boîtes de lait infantile seront contrôlées en caisse. © FRED DUFOUR / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Les grandes et moyennes surfaces se sont engagées à vérifier lors du passage en caisse les boîtes de lait infantile Lactalis susceptibles d'être contaminées à la salmonelle pour empêcher leur vente.

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé jeudi soir l'engagement de toutes les enseignes de distribution à un contrôle "systématique" en caisse afin d'éviter que ne soit vendu du lait infantile Lactalis susceptible d'être contaminé à la salmonelle. "La mesure la plus forte, celle qui nous semble la plus efficace, c'est le contrôle électronique systématique en caisse dans tous les points de la grande distribution française", a déclaré Bruno Le Maire. Il venait de recevoir à Bercy l'ensemble de la grande distribution française, après que certaines enseignes ont vendu des boites de lait susceptibles d'être contaminées à la salmonelle, alors qu'elles faisaient l'objet d'une procédure de rappel.

Inspection des stocks en magasins. Bruno Le Maire souhaite ainsi garantir "qu'aucune boite qui a été identifiée comme faisant partie des lots qui aurait dû être retiré ne puisse plus être vendue à aucun consommateur français". "Notre objectif est simple, garantir une protection totale aux consommateurs en matière de sécurité sanitaire", a insisté le ministre devant la presse. Parmi les autres "mesures" annoncées, les acteurs des grandes et moyennes surfaces se sont engagés à "sensibiliser chacun des directeurs de magasins", afin que ces derniers prennent "toutes les mesures de précaution, d'inspection, d'examen des stocks au regard des lots incriminés", a indiqué le ministre de l'Économie.

Appel aux consommateurs. Le ministre de l'Agriculture a pour sa part lancé un appel aux consommateurs, leur demandant de vérifier s'ils avaient chez eux des produits faisant partie des lots incriminés, et le cas échéant à les rapporter pour qu'ils soient "détruits". Il les a invités pour ce faire à consulter le site internet de la DGCCRF.