La directrice et une enseignante d'une école Montessori poursuivies pour des violences sur des élèves

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Les deux femmes, qui contestent les faits, sont poursuivies pour violences volontaires sans incapacité sur mineurs par personne ayant autorité. © MARTIN BUREAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Après le dépôt de plusieurs plaintes fin 2017 par des parents d'élèves, les deux femmes avaient été placées en garde à vue. 

La directrice et une enseignante de l'"Ecole Montessori en Beaujolais" seront jugées le 23 avril devant le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône) pour des violences sur des élèves.

"Des gifles, des fessées et des secouements". Après le dépôt de plusieurs plaintes fin 2017 par des parents d'élèves, les deux femmes, âgées respectivement de 36 et 25 ans, avaient été placées en garde à vue, ainsi que deux autres membres du personnel de cette école privée hors contrat basée à Villié-Morgon (Rhône), comme rapporté par le quotidien régional Le Progrès selon lequel l'école est actuellement fermée. Ces deux derniers ont été remis en liberté et ne font pas l'objet de poursuites, a précisé le parquet. "Une petite vingtaine d'enfants", scolarisés dans cette école enseignant de la maternelle jusqu'au CM2, ont signalé des violences telles que "des gifles, des fessées et des secouements", a ajouté la même source.

Les deux femmes, qui contestent les faits, sont poursuivies pour violences volontaires sans incapacité sur mineurs par personne ayant autorité. Dans l'attente de leur jugement, elles ont été placées sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer une profession en contact avec les mineurs. L'Association Montessori de France a indiqué que l'école ne fait pas partie de ses membres, tout en précisant que l'adhésion à l'association était "libre" et que de nombreux établissements ne le font pas.