#JeNeSuisPasLesEnfantsdeFillon : sur Twitter, des étudiants racontent la réalité de leurs vies

Sur Twitter, les jeunes internautes ont raconté les difficultés de leur quotidien, entre petits boulots et privations.
Sur Twitter, les jeunes internautes ont raconté les difficultés de leur quotidien, entre petits boulots et privations. © TIZIANA FABI / AFP
  • Copié
A.H. , modifié à
Des petits boulots qui s'enchaînent, des privations, un cursus scolaire à suivre malgré tout… Sur Twitter, des étudiants agacés par l'affaire Fillon racontent leurs galères.

L'affaire, mêlée au Penelope Gate, a choqué les Français, et notamment les étudiants et les jeunes actifs. Jeudi dernier, au 20 Heures de TF1, François Fillon a indiqué que ses deux aînés, Marie et Charles Fillon, ont travaillé pour lui lorsqu'il était sénateur, entre 2005 et 2007. Mercredi, Le Canard Enchaîné a précisé qu'ils avaient été rémunérés à hauteur de 84.000 euros brut pendant cette période, alors qu'ils n'avaient pas encore leur diplôme d'avocat

Des galères qui s'accumulent. Des passe-droits présumés qui ont suscité la colère de ceux qui, pour payer leurs études, sont obligés de cumuler les petits boulots. Ceux qui, quand cela ne suffit pas, sont obligés de sauter des repas ou de finir tous les mois à découvert. Pour rassembler leurs messages, la journaliste Nassira El Moaddem a lancé mercredi sur Twitter le hashtag #JeNeSuisPasLesEnfantsDeFillon. Les messages postés témoignent de la réalité souvent très dure dans laquelle se trouvent ces jeunes Français.

Des stages mal-payés. Parmi ces internautes, certains racontent aussi leurs difficultés à obtenir un stage, rémunéré quelques centaines d'euros, et pour lesquels ils doivent parfois envoyer des dizaines de lettres de motivation. Une fois sur le marché du travail, diplôme supérieur en poche, beaucoup ont connu la désillusion d'un petit salaire.