Jean-Michel Blanquer nie tout "biais géographique" dans les admissions via Parcoursup

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Le ministre de l'Éducation nationale a certifié, dimanche sur Europe 1, qu'il y avait "plus d'élèves issus de la périphérie parisienne qui ont [eu] des places à Paris" dans l'enseignement supérieur que l'année dernière. 
INTERVIEW

C'est l'un des reproches fréquemment formulé à l'égard de Parcoursup, la plateforme d'attribution des places dans l'enseignement supérieur aux bacheliers de l'année. Il y aurait un "biais géographique" qui exclurait de fait les élèves issus de quartiers défavorisés. Et même les très bons éléments auraient du mal à trouver une place dans les établissements prestigieux.

Quota doublé. Pour Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, c'est un faux problème. "Si vous faites le film, vous voyez une progression. Il y a cette année plus d'élèves issus de la périphérie parisienne qui ont des places à Paris que précédemment", a-t-il déclaré dimanche dans le Grand Rendez-vous d'Europe 1 avec CNews et Les Echos. "On a à peu près doublé, pour passer le cap des 10%."

"Meilleur que l'année dernière". Le ministre a également rappelé les informations partielles qui ont circulé la semaine dernière sur la major du baccalauréat, dont les médias avaient, dans un premier temps, annoncé qu'elle était refusée dans toutes les prépas parisiennes demandées à cause de sa scolarité en territoire ultramarin. "On dit beaucoup de choses fausses. il faut regarder au cas par cas. Tout n'est pas parfait, mais c'est certainement meilleur que l'année dernière et on continuera à perfectionner le système", a promis Jean-Michel Blanquer. 

"Plus rationnel et plus humain". Saluant un "système beaucoup plus rationnel et beaucoup plus humain" qu'avant, le ministre a certifié que "plus de 90% des bacheliers généraux ont une place aujourd'hui", et que de nouvelles réponses devraient tomber pour les autres dans les jours à venir.