Indemnisations inondations : il faut "que les assurances fassent un effort sur les formalités"; déclare Méadel

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Juliette Méadel. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec AFP , modifié à
La secrétaire d'État chargée de l'aide aux victimes a aussi souhaité que, en-dessous de 2.000 euros de dégâts, les assureurs ne procèdent pas à des expertises.

La secrétaire d'État chargée de l'aide aux victimes a souhaité dimanche soir que les assurances puissent faciliter la tâche aux sinistrés des inondations de ces derniers jours en simplifiant les formalités pour obtenir leur indemnisation.

Se passer d'expertises. "Nous souhaitons que les assurances fassent un effort sur les formalités, il faut que les formalités soient allégées", a déclaré Juliette Méadel sur France 3, alors qu'elle reçoit lundi les assureurs à son secrétariat d'État. "Il faudrait ne pas exiger un nombre incroyable de factures (...) L'objectif c'est que ce soit simple. Et pour que ce soit simple, il faut alléger", a-t-elle poursuivi, demandant "un effort particulier" aux assureurs.

"On pourrait imaginer même que, dans certains cas, pour les petits dommages, inférieurs par exemple à 2.000 euros, il n'y ait même pas besoin d'une expertise et que la simple présentation d'une facture suffise pour que la victime puisse être indemnisée", a lancé la secrétaire d'État, expliquant que ça avait déjà été "fait dans le cadre de Xynthia".

"Premières avances" versées rapidement. Juliette Méadel a rappelé que les sinistrés devront réaliser leur déclaration de sinistre dans les dix jours qui suivront la publication au Journal officiel de l'état de catastrophe naturelle. Le président François Hollande a assuré que l'état de catastrophe naturelle, qui ouvre droit à indemnisation, serait reconnu mercredi. Seront concernés les départements touchés "par les inondations les plus graves (...) c'est une carte qui est en train de se mettre en place", a précisé Juliette Méadel. Elle a également souhaité que les sinistrés puissent recevoir "les premières avances, qui leur permettent de faire face à leurs besoins (...) vite, dans les jours ou les semaines qui suivront la publication de l'arrêté de catastrophe naturelle".