Hop! : 87% des court et moyen-courriers d'Air France assurés jeudi

Les vols régionaux Hop! seront perturbés.
Les vols régionaux Hop! seront perturbés. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Près d'un quart des pilotes suivront le mouvement de grève au sein de la filiale d'Air France jeudi.

La grève des pilotes de Hop! (filiale du groupe Air France) sera suivie par 23% du personnel jeudi, au premier jour du mouvement, mais "87% des vols court et moyen-courrier d'Air France seront assurés", a indiqué la direction mercredi. La grève, jusqu'à mardi inclus, sera suivie au premier jour par près d'un quart des 850 pilotes de Hop!, a précisé Alain Malka, directeur général adjoint de la filiale. Dans le détail, "151 vols seront annulés" sur les 481 prévus initialement pour la seule compagnie Hop!, un chiffre à rapporter aux 1.113 vols programmés sur le réseau court et moyen-courrier du groupe Air France, a-il-ajouté. 

Les vols régionaux perturbés. Les perturbations concernent uniquement les avions régionaux de Hop!, une entité juridique parfois confondue avec la marque commerciale "Hop! Air France" qui rassemble tous les vols court et moyen-courrier d'Air France. Les aéroports parisiens d'Orly et de Roissy seront touchés, comme ceux de Nantes, Strasbourg, Toulouse, Rennes, Clermont-Ferrand, Bordeaux, Lyon ou encore Marseille. Quelques vols vers l'Italie, l'Allemagne et la Belgique sont aussi concernés, selon le site de la compagnie.

Deux syndicats (SNPL et FUC) sont à l'origine de la première grève de pilotes chez Hop!, jeune filiale d'Air France qui a absorbé les anciennes compagnies régionales Airlinair, Brit Air et Regional. La fusion, effective depuis avril 2016, a rendu caducs les accords sociaux précédents, entraînant l'élaboration d'une convention unique. La direction est parvenue à un accord avec le SPL (23% des voix pilotes), mais les négociations ont échoué avec le FUC (16%) et, surtout, avec le SNPL, majoritaire à 57%. Les revendications du premier syndicat de pilotes allaient "bien au-delà" de ce que la direction pouvait accepter, selon Alain Malka, qui se dit "meurtri et désolé" pour les vacanciers concernés.