Guadeloupe : un "petit réseau" de prostitution démantelé

Le réseau a été démantelé après une opération de la Police aux Frontières et du GIR (image d'illustration)
Le réseau a été démantelé après une opération de la Police aux Frontières et du GIR (image d'illustration) © ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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avec AFP
Les trois personnes mises en examen sont soupçonnées d'avoir fait venir des femmes de République dominicaine les inciter à se prostituer.

Un "petit réseau" de prostitution a été démantelé, en Guadeloupe, et "trois personnes ont été mises en examen et écrouées", a appris l'AFP, mardi, auprès du parquet de Pointe-à-Pitre. 

Des activités suspectes. "Une dizaine de personnes" ont été entendues dans le cadre de cette affaire, a précisé Xavier Bonhomme, procureur de la République de Pointe-à-Pitre, confirmant une information du quotidien France-Antilles. "Une enquête a débuté en octobre 2016 puis une information judiciaire a été ouverte" à partir d'informations de "policiers de la PAF" (Police aux Frontières) concernant des activités suspectes dans des établissements de Grand-Baie, dans l'agglomération pointoise, selon Xavier Bonhomme.

"Plusieurs" femmes originaires de République Dominicaine auraient été introduites illégalement en Guadeloupe d'après le procureur de la République, et "ensuite orientées dans des bars de Grand-Baie, secteur connu comme un haut-lieu de la prostitution en Guadeloupe", selon France Antilles.

Trois personnes mises en examen. Suite à une opération de la PAF et du GIR (groupe d'intervention régional), menée dans le quartier "en milieu de semaine dernière", deux hommes et une femme ont été mis en examen et écroués samedi. Le propriétaire d'un bar, guadeloupéen âgé "d'environ 40 ans", est soupçonné d'avoir "loué des chambres" situées à côté de son commerce, où se seraient déroulées les activités de prostitution. Il a été mis en examen pour "proxénétisme et aide au séjour irrégulier" et écroué, a précisé le procureur.

Une femme de 45 ans, "d'origine dominicaine", mise en examen notamment pour "proxénétisme, aide au séjour irrégulier et au travail dissimulé", a, elle aussi, été écrouée. Un homme d'une quarantaine d'années, gérant du bar, "d'origine dominicaine", a été mis en examen pour "proxénétisme, exécution de travail dissimulé et emploi d'étrangers sans titre" et laissé libre sous contrôle judiciaire.