Grève à la SNCF : Valérie Pécresse (LR) demande que le service minimum soit "respecté"

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avec AFP , modifié à
La présidente de la région Île-de-France appelle à ce que le service minimum soit respecté à la SNCF avec "un train sur trois aux heures de pointe", lors de la grève à venir à partir du 3 avril.

Valérie Pécresse, présidente (Les Républicains) de la région Ile-de-France, demande que le service minimum soit "respecté" à la SNCF, alors que l'intersyndicale des cheminots a appelé à la grève pour protester contre la réforme en cours de l'entreprise.

"Un train sur trois aux heures de pointe", selon Pécresse. "Je suis extrêmement préoccupée par ce préavis de grève et je demande à l'État que le service minimum soit respecté. Nous avons fait voter une loi sur le service minimum [en 2007]. Si le service minimum n'est pas effectué par la SNCF, la SNCF devra rembourser les voyageurs", a déclaré sur RTL Valérie Pécresse, évoquant "un train sur trois aux heures de pointe".

 

Un covoiturage gratuit à partir du 22 mars. "Depuis quinze jours la région Ile-de-France travaille sur des alternatives pour réduire la galère des voyageurs pendant les jours de grève. Nous travaillons dans deux directions : d'abord inciter au télétravail" et favoriser "le covoiturage", a-t-elle poursuivi.

"Les jours de grève, l'Ile-de-France instaurera le covoiturage gratuit, avec huit partenaires, huit sociétés de covoiturage qui vous transporteront gratuitement. Ça commence le 22 mars", a ajouté Valérie Pécresse qui lance "un appel à la solidarité citoyenne. Il nous faut des conducteurs automobiles", qui seront "remboursés sur la base de dix centimes du kilomètres, et pour les passagers ce sera gratuit".

Offrir "un meilleur service" à un "meilleur coût". Pour la présidente de la région Ile-de-France, "la réforme de la SNCF est indispensable. Nous avons besoin d'un meilleur service ferroviaire à un meilleur coût. Aujourd'hui la qualité de service de la SNCF s'est considérablement dégradée faute d'investissements, et les cheminots sont les premières victimes". "Il faut accepter aujourd'hui de se réformer, de se remettre en cause pour rendre un meilleur service. La concurrence arrive, il faut que la SNCF soit prête", a-t-elle insisté.

Un recours surprenant aux ordonnances pour Pécresse. Sur la méthode gouvernementale, "il faut aller vite". Mais "je suis très surprise qu'on aille par la voie d'ordonnances alors que le gouvernement a une telle majorité. Il me semble qu'avec une telle majorité, le gouvernement pourrait prendre le temps du débat parlementaire".