Grenoble vers un 11e jour consécutif de pic de pollution

Grenoble connaît un pic de pollution depuis 11 jours.
Grenoble connaît un pic de pollution depuis 11 jours. © JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
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avec AFP
Alors que Grenoble va connaître lundi son 11e jour consécutif de pic de pollution, la préfecture a décidé de reconduire les mesures de restrictions de circulation.

Grenoble connaîtra lundi son 11e jour consécutif de pic de pollution, épisode qui touche également le nord du département de l'Isère, et la préfecture a décidé dimanche de reconduire pour le lendemain des mesures de restrictions de circulation. Dimanche, les masses d'air restaient "stables et les niveaux de particules fines supérieurs à ceux préconisés" dans tout le bassin grenoblois et le nord de l'Isère, a précisé dimanche après-midi la préfecture du département pour expliquer cette décision.

Restrictions de circulation. Par conséquent, la vitesse de circulation des véhicules sera une nouvelle fois réduite de 20 km/h lundi sur certaines voies habituellement limitées à 90 km/h, tandis que les automobilistes seront amenés à rouler à 70 km/h sur une partie des autoroutes A51, A480 et A48. Une interdiction de circuler a de nouveau été prononcée à l'encontre de certains véhicules essence et diesel - légers, autobus, autocars et poids lourds -, et notamment les voitures diesels immatriculées avant le 1er janvier 2006.

Sortie du pic à venir. Plus globalement en Auvergne-Rhône-Alpes, les niveaux de pollution restaient inchangés dimanche, les conditions atmosphériques n'ayant pas permis la dispersion totale des polluants. Ils maintiennent le bassin lyonnais, la vallée du Rhône, les vallées alpines et le genevois "en dépassement", souligne Air Rhône-Alpes dans son dernier bulletin. Air Rhône-Alpes indique également que la traditionnelle hausse des émissions du début de semaine devrait être compensée par l'arrivée prochaine d'une nouvelle perturbation. "Les bassins lyonnais, du nord-Isère et lémanique pourraient connaître une sortie d'épisode de pollution, mais pas les vallées alpines", précise l'organisme.