Gergorin et Lahoud se renvoient à nouveau la balle

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Jean-Louis Gergorin a réaffirmé avoir envoyé les listes Clearstream au juge Van Ruymbeke. Mais il était de "bonne foi", jure t-il.

Il le dit et le répète, Jean-Louis Gergorin, "je l’ai fait, oui, mais parce que j’y croyais". Et plus il y avait des numéros de compte, plus il y avait des listes de transaction, plus c’était compliqué, plus l’ancien président d’EADS y croyait.

"Et il fallait bien que quelqu’un vérifie" explique à la barre l’ancien président d’EADS. "C’est pour ça que j’ai adressé finalement ces listes au juge Renaud Van Ruymbeke".

"Mais tout ceci n’aurait pas été possible sans ma source, Imad Lahoud, qui m’a convaincu que ces listes étaient vraies" a t-il ajouté.

"Jean-Louis Gergorin était dans un autre univers" explique son avocat Paul-Albert Iweins.

 

Une version aussitôt démentie par Imad Lahoud. "Je refuse d’être la source qui a fourni toutes ces informations et qui a trompé Gergorin" a expliqué dans la foulée l’informaticien franco-libanais.

Pierre Rancé.