Gard : sept ans de prison pour des violences conjugales sur une femme enceinte

La substitut du procureur avait réclamé huit ans de prison ferme sur les 10 ans maximum susceptibles d'être prononcés.
La substitut du procureur avait réclamé huit ans de prison ferme sur les 10 ans maximum susceptibles d'être prononcés. © DAMIEN MEYER / AFP
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avec AFP
Âgé de 20 ans, un homme a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Nîmes à sept ans de prison ferme pour des violences sur sa compagne enceinte et qui avait accouché d'un enfant mort-né.

Un homme de 20 ans a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Nîmes à sept ans de prison ferme pour des violences sur sa compagne enceinte de sept mois et demi qui avait accouché d'un enfant mort-né. "La mort de cet enfant est exclusivement liée aux coups infligés à la maman", a assuré lors de l'audience, le patron de l'unité de médecine légale de Nîmes, le docteur Mounir Benslima.

Des violences commises pendant trois jours. Le jeune homme était jugé pour "violences habituelles sur une personne vulnérable" et "non assistance à personne en danger". Détenu depuis le 21 février 2017, il a également été condamné à un suivi socio-judiciaire. Les violences commises sur la jeune femme âgée de 19 ans s'étaient déroulées en février 2017 pendant trois jours.

De nombreuses traces de coups. La veille du drame, il avait renvoyé un équipage du Samu venu secourir la jeune femme. Il avait expliqué que sa compagne s'était rendue à l'hôpital par ses propres moyens, ne voulant pas que les médecins constatent les nombreuses traces de coups. La substitut du procureur avait réclamé huit ans de prison ferme sur les 10 ans maximum susceptibles d'être prononcés.