Le préfet des Alpes-Maritimes a annoncé vendredi un renforcement des patrouilles de police et de gendarmerie devant les établissements scolaires du département, au lendemain de la fusillade qui a fait plusieurs blessés légers dans un lycée de Grasse. Ce renforcement ciblera en priorité les grandes villes des Alpes-Maritimes comme Antibes, Nice, Menton, Cagnes-sur-Mer et Grasse "dès les prochains jours", a déclaré Georges-François Leclerc lors d'une réunion organisée en préfecture. "Depuis plusieurs mois, depuis plusieurs années, les établissements scolaires font l'objet de protections importantes, nous n'avons pas attendu pour réagir", a-t-il souligné.
10 collèges sur 53 sécurisés. Présent à cette réunion, le président LR du département Eric Ciotti, qui a en charge les collèges, a déploré "la barrière idéologique" qui empêche selon lui de prendre des mesures de sécurité adaptées, soulignant que "sur les 53 collèges du département, seuls 10 ont approuvé les dispositions de sécurité" préconisées par ses services. Le lycée général et technologique Tocqueville de Grasse accueillait à la rentrée 2015-2016 218 élèves dans sa filière technologique, et 701 dans sa filière générale, selon la région Paca.
Le #Département06 prévoit la mise en œuvre d’un bouton d'alerte attentat reliés aux centres opérationnels de la Police et de la Gendarmerie pic.twitter.com/QE8lWzJ0ob
— Eric Ciotti (@ECiotti) 17 mars 2017
Le #Département06 prévoit d’étendre le dispositif de vidéo-protection.Un collège qui refusait jusqu’ici ce dispositif sera désormais équipé.
— Eric Ciotti (@ECiotti) 17 mars 2017
De nouvelles mesures envisagées. Depuis l'arrivée au pouvoir de la nouvelle majorité LR, en décembre 2015, environ 50.000 euros ont déjà été investis pour "renforcer la sécurité de l'établissement", a assuré jeudi soir la Région. D'autres mesures sont encore "envisagées", toujours selon la Région : renforcement d'une clôture, fermeture totale du parking, pose de gâches pour commander l'ouverture des portes depuis la loge du lycée. "Cette opération est estimée à 130.000 euros et sera proposée au vote lors de la prochaine session de l'assemblée régionale de juin 2017", a-t-elle conclu.