Fonctionnaires : la CFDT se joint à l'appel à mobilisation du 22 mai

Une précédente grève des fonctionnaires avait eu lieu le 22 mars.
Une précédente grève des fonctionnaires avait eu lieu le 22 mars. © AFP
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avec AFP , modifié à
L'appel à mobilisation des fonctionnaires pour le 22 mai, a été lancé mardi par sept syndicats contre la réforme prévue par le gouvernement et pour le pouvoir d'achat.

La CFDT Fonctions publiques a annoncé jeudi qu'elle se joignait à l'appel à mobilisation des fonctionnaires pour le 22 mai, lancé mardi par sept syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires, CFTC, CFE-CGC et FA-FP) contre la réforme prévue par le gouvernement et pour le pouvoir d'achat.

Huit organisations syndicales sur neuf. Dans un communiqué, la deuxième force syndicale chez les fonctionnaires appelle les agents à se mobiliser, soulignant avoir "fait le choix de participer à la construction de l'unité la plus large possible". Avec la CFDT, huit des neuf organisations de la fonction publique participeront à cette journée de grèves et manifestations, la troisième des fonctionnaires depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron. 

Mardi soir, l'intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, CFTC, CFE-CGC et FA-FP, déjà à l'origine d'une journée de grève le 22 mars, avait appelé à une nouvelle journée de mobilisation le 22 mai. La CFDT et l'Unsa (4e), présentes lors de la réunion, ne s'y étaient alors pas jointes. L'Unsa avait indiqué mardi que tout en "partageant une partie de l'analyse" des organisations, elle n'appelait "pas à la grève pour l'instant".

"Désaccords sur le fond et sur la forme des annonces" du gouvernement. Quant à la CFDT, elle a "souhaité consulter (ses) instances", a précisé Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques. Elle a reçu jeudi un "mandat de ses équipes militantes". "Depuis de nombreux mois, notre organisation exprime ses profonds désaccords sur le fond et sur la forme des annonces" faites par le gouvernement sur la fonction publique, rappelle la CFDT dans son communiqué. Elle cite "son opposition à une approche uniquement budgétaire de la Fonction publique", "son attachement à un service public de qualité, garant de la cohésion sociale et accessible à tous les usagers", "son exigence de mesures collectives" lors du rendez-vous salarial prévu en juin, ainsi que "son attachement à un dialogue social de qualité qui tienne compte de la parole des agents".