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Au micro d'Europe 1, l'essayiste a défendu l'intervention française en Libye en 2011, contre le régime de Mouammar Kadhafi.

La justice enquête sur les liens de Nicolas Sarkozy avec la Libye de Mouammar Kadhafi. L'ancien chef de l'Etat est accusé d'avoir payé sa campagne de 2007 avec de l'argent libyen, de quoi interroger les motivations de l'intervention militaire de 2011 qui a fait tomber le dictateur. "Je ne suis pas le plus mauvais témoin de ces semaines et de ces mois-là, et je ne pense pas que Nicolas Sarkozy ait pu être coupable de ce dont on l'accuse aujourd'hui", a commenté au micro de la matinale d'Europe 1 Bernard-Henri Lévy qui, à l'époque, avait largement milité pour cette intervention.

"Les rumeurs les plus folles". "La Libye de Kadhafi, comme la Syrie de Bachar al-Assad, sont des petites Loubianka du désert où l'on fabrique des faux à tire-larigot, où l'on peut lancer et faire courir les rumeurs les plus folles", défend encore le philosophe. Une ligne de défense également utilisé par Nicolas Sarkozy, qui a pointé face aux juges la réputation de ses accusateurs, ancien dignitaires du régime libyen.

Une guerre juste. "Je continue de croire que cette guerre en Libye était juste, et que nous aurions dû faire la même chose depuis longtemps en Syrie", martèle encore Bernard-Henri Lévy, qui publie L'Empire et les cinq Rois chez Grasset, un essai autour de la crise en Syrie, et le recul de l'influence occidentale face aux autres puissances dans cette région.

 

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