Fin de vie : l'Assemblée dit non à l'aide active à mourir

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© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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VDM avec AFP
C'EST (ENCORE) NON - Les députés n'ont pas voté contre la possibilité d'une "assistance médicalisée active à mourir". 

L'Assemblée nationale a rejeté une nouvelle fois lundi soir, par 35 voix contre 26, la possibilité d'une "assistance médicalisée active à mourir", que soutenaient des socialistes et des radicaux de gauche.

Un amendement qui ne passe pas. Dans le cadre de la deuxième lecture de la proposition de loi PS-LR sur la fin de vie, les députés ont aussi repoussé un amendement de l'écologiste Véronique Massonneau en faveur d'"une assistance médicale au suicide".

Un texte dans son ensemble en péril ? L'ensemble de ces amendements avaient reçu un avis défavorable des rapporteurs de la proposition de loi, Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (LR). Pour le premier, le risque en cas d'adoption était "qu'aucun texte" ne sorte finalement du Parlement. La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, avait aussi appelé à ne pas soulever "d'inquiétudes" dans la société par de tels "éléments d'affrontement à l'Assemblée".

La "sédation profonde et continue" adoptée. L'Assemblée a en revanche de nouveau voté lundi le "droit à la sédation profonde et continue" jusqu'au décès pour les malades incurables et dont le pronostic vital est engagé à court terme. L'Assemblée poursuivra mardi en fin de journée la discussion du texte.