Exhibition sexuelle : malgré sa défense, Robert Rochefort écarté du MoDem

François Bayrou écarte son bras droit de la vice-présidence du MoDem
François Bayrou écarte son bras droit de la vice-présidence du MoDem © GAIZKA IROZ / AFP
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avec AFP , modifié à
Le président du MoDem, François Bayrou, écarte son bras droit Robert Rochefort de la vice-présidence du parti. En cause, des accusations d'exhibition sexuelle. 

Le député européen Modem Robert Rochefort, interpellé la semaine dernière pour exhibition sexuelle présumée dans un magasin de bricolage, a affirme mardi dans un communiqué qu'il s'agissait "d'accusations non fondées" mais François Bayrou a tout de même décidé de l'écarter de la direction du MoDem. 

Écarté de ses fonctions.François Bayrou a mis fin aux fonctions du vice-président du parti de Robert Rochefort, interpellé la semaine dernière. Il avait fait savoir ce week-end qu'il avait demandé à Robert Rochefort de démissionner de ses fonctions. Il est remplacé par Yann Werhling, actuellement porte-parole du parti, indique mardi un communiqué du MoDem.

Malgré des "accusations non fondées". "Les pires atrocités continuant à être diffusées, je tiens à affirmer aujourd'hui le non-fondement de ces accusations", écrit-il dans un communiqué expliquant qu'il a confié la défense de ses intérêts à Me Emmanuel Pierrat. Cet eurodéputé de 60 ans, ex-directeur du Credoc, avait été interpellé mercredi après avoir été surpris dans un magasin de bricolage à Vélizy (Yvelines) en train de se masturber, à proximité d'enfants, selon une source proche de l'enquête. Aussitôt interpellé par la police alertée par le magasin, il a reconnu les faits en garde à vue. Il a expliqué aux policiers avoir "besoin de se masturber" quand il était "en situation de stress", selon la même source.

Dans le communiqué diffusé mardi, Robert Rochefort explique que "ces faits se sont produits dans un contexte où j'ai été frappé, violemment jeté à terre par une personne ne faisant pas partie de l'établissement". Pour ces faits d'exhibition sexuelle, il risque une amende et pourrait faire l'objet d'une injonction de soins, selon la même source. Cette source avait alors indiqué qu'il allait faire l'objet d'une procédure de composition pénale (mesure alternative à des poursuites), évitant ainsi un procès public.