Étudiante japonaise disparue : le suspect en fuite est sorti du silence

Pour ce suspect toujours en fuite, Narumi Kurosaki a disparu volontairement, un scénario exclu par les enquêteurs français. Image d'illustration.
Pour ce suspect toujours en fuite, Narumi Kurosaki a disparu volontairement, un scénario exclu par les enquêteurs français. Image d'illustration. © PHILIPPE DESMAZES / AFP
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NM , modifié à
Nicolas Zepeda Contreras, le principal suspect toujours introuvable, a envoyé des messages jusqu'au 3 janvier à une amie de Narumi Kurosaki. 

Il est le principal suspect dans la disparition de l'étudiante japonaise en décembre dernier à Besançon. Nicolas Zepeda Contreras, actuellement en fuite, a décidé de prendre la parole pour se défendre, selon un média japonais repéré dimanche dernier par Le Dauphiné libéré.

Juste "une histoire médiatique". Selon la chaîne nippone TV-Asahi, l'étudiant chilien serait resté en communication jusqu'au 3 janvier avec une amie de Narumi Kurosaki, disparue dans la nuit du 4 au 5 décembre dernier. Dans ces messages, il explique que "tout cela n'est qu'une histoire médiatique". "On veut que je m'exprime publiquement, mais je ne le ferai qu'avec Interpol", ajoute-t-il. 

Selon lui, elle "a disparu". Nicolas Zepeda Contreras, visé par un mandat d'arrêt international, est le principal suspect dans cette enquête ouverte pour "assassinat". La police française a en effet exclu les hypothèses du suicide ou de la disparition volontaire. Ce dernier scénario est cependant privilégié par le Chilien qui est aussi l'ex-petit ami de Narumi Kurosaki. "Ce n'est pas la première fois qu'elle disparaît. L'Europe est grande, et personne ne te demande ton passeport quand tu passes d'un pays à un autre. Narumi possédait de l'argent liquide. Elle bénéficie de trois bourses universitaires", explique-t-il ainsi dans un autre message. 

Collaboration avec le Chili. Nicolas Zepeda Contreras serait rentré au Chili vers le 12 décembre en passant au préalable par Genève, puis Madrid. Il est depuis introuvable. Le Chili, de son côté, a transmis à la France des informations concernant le compte en banque et la carte bancaire de ce suspect, professeur assistant à Santiago.