Enseignant tué et emballé dans du cellophane : un deuxième suspect mis en examen

Ce Belge de 31 ans faisait l'objet d'un mandat d'arrêt européen émis par la France avant son arrestation, le 9 août.
Ce Belge de 31 ans faisait l'objet d'un mandat d'arrêt européen émis par la France avant son arrestation, le 9 août. © FRED TANNEAU / AFP
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avec AFP
Arrêté en Grèce le 9 août dernier, un homme soupçonné d'être impliqué dans l'assassinat à Aubervilliers d'un enseignant a été mis en examen et écroué.

Un homme soupçonné d'être impliqué dans la mort à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, d'un enseignant dont le cadavre avait été découvert emballé dans du film alimentaire début août a été mis en examen vendredi et écroué, a-t-on appris samedi de source judiciaire, confirmant une information du Parisien.

Interpellé en Grèce début août. Ce Belge de 31 ans, qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt européen émis par la France, avait été interpellé à Rhodes par la police grecque le 9 août.  Après sa remise aux autorités françaises, il a été mis en examen vendredi pour "assassinat" et "dégradation par incendie" par un juge d'instruction de Bobigny, puis placé en détention provisoire, a indiqué à l'AFP le parquet de Bobigny.

Début août, les pompiers avaient trouvé le corps de ce professeur de technologie sur son lit, dans son appartement d'Aubervilliers, au nord de Paris, emballé de la tête aux pieds dans du cellophane. L'autopsie avait révélé que la victime, qui enseigne dans un établissement privé d'Aubervilliers, avait été étranglée. Le vestibule de l'appartement, situé dans une résidence cossue et sécurisée, avait été incendié. Une information judiciaire avait été ouverte dans la foulée pour assassinat en bande organisée et modification de scène de crime.

Un autre suspect précédemment mis en examen. Le 8 août, un premier suspect avait été mis en examen et placé en détention provisoire. Cet homme de 28 ans avait été interpellé quatre jours plus tôt dans le centre-est de la France. Il avait reçu plusieurs virements bancaires de la part de la victime, qu'il aurait connue via un site de rencontres. Il se présentait, selon une source judiciaire, comme un amant de la victime, avec laquelle il aurait eu des relations tarifées avant de "tomber amoureux".