Décorations de Noël enlevées, drapeaux en berne et illuminations de Perpignan éteintes. Les Pyrénées-Orientales portent le deuil, samedi, après la violente collision entre un autocar scolaire et un train régional qui a fait cinq morts.
Une messe à Saint-Féliu-d'Avall. "C'est une catastrophe pour le village", "le ciel nous est tombé sur la tête", a déclaré le maire de Saint-Féliu-d'Avall, d'où les 23 passagers du car étaient originaires. Vendredi soir, une messe a rassemblé tous les habitants de cette petite commune de 2.500 habitants.
"Rien de pire que de perdre un enfant". Ils étaient nombreux à venir exprimer leur émotion à la mairie où un registre a été mis à la disposition du public. "C’est un drame épouvantable", confie Candice, maman de deux enfants. "Cette peine à quelques jours de Noël, c’est inimaginable. Je suis là pour soutenir les familles parce qu’il y a rien de pire que de perdre un enfant".
Une veillée de prières sera présidée dimanche soir par l'évêque de Perpignan Monseigneur Norbert Turini en l'église Saint-André. Le matin, le curé de la paroisse dira une messe en mémoire des jeunes disparus.
Un rassemblement à Perpignan. Près de 200 personnes étaient réunies à midi, devant l'Hôtel de ville de Perpignan, pour marquer une minute de silence en hommage aux victimes. Parmi elles, de nombreuses personnalités locales : "Ce sont des moments où les mots ne servent pas à grand-chose. On veut juste témoigner de notre solidarité", a déclaré le maire de Perpignan Jean-Marc Pujol.