Karine Guldemann, déléguée générale de la fondation "Elle".
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G.P.
Sur Europe 1, la déléguée générale de la fondation "Elle", Karine Guldemann, a expliqué que l'éducation était la solution pour plus d'égalité entre hommes et femmes.
INTERVIEW

Quelle(s) solution(s) face aux inégalités entre hommes et femmes ? Alors qu'en 2013, selon l'Insee, le salaire mensuel (secteur privé et public confondus) des femmes était inférieur de 19% à celui des hommes, les solutions pour combler cette différence, à long terme, sont peut-être à trouver en amont.

"Une femme éduquée c'est une femme qui choisit sa vie". Sur Europe 1, la déléguée générale de la fondation Elle pour l'émancipation des femmes, Karine Guldemann, a ainsi milité pour "mettre le paquet sur l'éducation". Pourquoi ? "Car l'éducation, c'est la liberté de penser", a expliqué Karine Guldemann dans Il n'y en a pas deux comme elle, à l'occasion de la Journée internationale du droit des femmes. "Une femme éduquée, c'est une femme qui choisit sa vie", a expliqué la déléguée générale de la fondation.

"Souvent les femmes sont leur pire ennemie". Agir dès l'école semble un choix nécessaire, surtout que l'Education Nationale vient de mettre à jour des chiffres explicites. Les garçons et les filles intériorisent très tôt des stéréotypes. "Filles et garçons continuent à se conformer à ce qui est reconnu comme leur domaine respectif de compétence dans les schémas socioprofessionnels", pointe ainsi une étude mise à jour au début du mois de mars 2016. Ainsi, huit garçons sur dix, en moyenne, vont en filière scientifique quand ils se jugent très bons, contre six filles sur dix. "Souvent les femmes sont leur pire ennemie, elles n'ont pas confiance en elle", déplore Karine Guldemann. D'où l'intérêt, selon elle, d'agir le plus tôt possible à travers l'école.