Ecole : des pistes pour lutter contre le redoublement

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Virginie Salmen et , modifié à
CONTRE L’ÉCHEC SCOLAIRE - Depuis plusieurs mois, des pistes sont étudiées pour lutter contre le redoublement. 

Faut-il supprimer le redoublement ? Cette question revient sur la table presque chaque année en France. La conférence nationale sur l’évaluation des élèves vient de rendre son rapport. Pas question d’abandonner tout de suite le redoublement selon cette conférence de consensus qui préconise toutefois de le faire reculer le plus possible. Quelles sont les pistes avancées pour éviter aux enfants la dure épreuve du redoublement ?

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Avoir le même instit pendant trois ans. La première idée avancée serait donc de conserver le même enseignant pour les classes de CP, CE1 et CE2. Dans cette configuration, l’instituteur n’a pas besoin de refaire connaissance avec l’élève à chaque rentrée. Le gain de temps serait énorme. Selon les experts, les enfants gagneraient un mois de travail par an avec cette première piste.

Si un enseignant se rend compte qu’une notion est mal intégrée par un élève, il ne pensera pas forcément au redoublement mais essaiera davantage de dispatcher l’apprentissage sur trois ans. Cette mesure a déjà été testée dans plusieurs pays européens et les résultats sont quasi-immédiats.

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L’examen de la deuxième chance. Aujourd'hui, un enfant qui n’a pas été bon au cours d’une année scolaire va redoubler. A l’avenir, les élèves pourraient passer un examen de rattrapage en fin d’année dans les matières les plus faibles.

Des économies pour l’Education nationale. De telles mesures seraient bénéfiques pour l’enfant qui perçoit souvent le redoublement comme une punition mais aussi pour l’Education nationale. Dès la deuxième année de mise en place de ce nouveau dispositif, l’Etat pourrait ainsi économiser 250 millions d’euros.