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Raymond Silvestrini est l'un des rares rescapés. Sa compagne, elle, est morte dans l'autocar.
TÉMOIGNAGE

Un an tout juste après l'accident entre un car et un semi-remorque à Puisseguin, un hommage va être rendu aux 43 victimes, dimanche. Deux stèles seront dévoilées : l'une dans la commune d'où est parti l'autocar, l'autre dans la commune où a eu lieu l'accident.

Raymond Silvestrini est l'un des rares rescapés. Sa compagne est morte dans l'autocar, mais lui a survécu en sautant du véhicule par une fenêtre. L'embrasement ultra-rapide de l'autocar le hante toujours aujourd'hui. Il témoigne au micro Europe 1.

"Je me suis dit ‘c’est foutu, on va tous brûler’". "Au moment du choc, il y a eu un incendie simultané, une explosion, des flammes… J’étais au milieu du car et quand j’ai vu les flammes arrivées, je me suis dit ‘c’est foutu, on va tous brûler’. J’ai failli perdre connaissance. C’est là que j’ai réagi en me disant que si j’inhalais encore des gaz toxiques, j'étais mort. J’ai vu ce marteau et j’ai cassé une vitre. Je me suis défenestré. Je pensais tomber sur quelque chose de mou car on était coté talus. Mais j’ai dû tomber sur une pierre… Je me suis assommé et j’ai perdu connaissance. J’ai appelé ma compagne mais il y avait des flammes partout. C’était fini, on n’entendait plus rien".