Un homme de 58 ans comparait mercredi devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour "violences volontaires avec préméditation sans ITT" (Interruption temporaire de travail) pour le préjudice qu'il a infligé aux parents de Lucas Tronche, l'adolescent disparu en 2015, auxquels il avait envoyé onze lettres, rappelle France Bleu Lozère.
Il ne voulait que rassurer. Le quinquagénaire avait été interpellé en juillet 2016 mais rapidement mis hors de cause dans l'enlèvement de Lucas Tronche. Au cours de sa garde à vue de deux jours, il avait néanmoins reconnu avoir envoyé, pendant près d'un an, onze lettres anonymes aux parents du jeune homme mystérieusement disparu en mars 2015 dans le Gard alors qu'il se rendait à la piscine.
Dans ces courriers adressés à la mairie de Bagnols-sur-Cèze où réside la famille, il donnait des nouvelles rassurantes de l'adolescent. Cet habitant de Valence avait expliqué "qu'il ne voulait que rassurer" puis s'être "pris au jeu". Les parents du jeune garçon disparu ont porté plainte.
Jusqu'à trois ans de prison. Le 12 septembre dernier, il a à nouveau été entendu par les enquêteurs, mais laissé libre sous contrôle judiciaire et avec obligation de se soigner. L'homme risque jusqu'à trois ans de prison.