Deux hommes abattus à Avignon : la piste du règlement de comptes envisagée

Les deux hommes ont été tués dans une épicerie (illustration).
Les deux hommes ont été tués dans une épicerie (illustration). © MATTHIEU ALEXANDRE / AFP
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avec AFP , modifié à
Le parquet d'Avignon se penche sur la piste du règlement de comptes après la mort de deux jeunes hommes tués par balles dans la nuit, étant donné "le mode opératoire".

La piste du règlement de comptes était privilégiée jeudi après la mort de deux hommes de 21 et 29 ans, tués par balle dans la nuit dans une épicerie de nuit à Avignon, même si toutes les hypothèses restaient envisagées, a indiqué le parquet. "Tout est envisageable mais vu le mode opératoire, ça y ressemble (au règlement de comptes, ndlr), la façon de faire y fait lourdement penser", a indiqué le vice-procureur de la République à Avignon, Dominique Sié.

Deux hommes pris pour cible dans une épicerie. Selon les premiers éléments de l'enquête, deux hommes à moto sont arrivés au niveau d'une épicerie de nuit située dans le centre-ville peu avant 1h. Un tireur est descendu de l'engin et a fait feu sur deux hommes qui se trouvaient à l'intérieur, un employé âgé de 29 ans et un client âgé de 21 ans. Les deux hommes étaient au sol à l'arrivée des secours, touchés par une arme de "gros calibre" à la tête pour le premier, selon les secours, et dans le dos pour le second d'après les constations du médecin légiste.

Des victimes connues de la justice. Les deux victimes étaient connues de la justice, notamment l'employé, qui avait été impliqué dans "le vol avec violence d'un camion rempli de stupéfiants" à la sortie de l'autoroute à Roquemaure, dans le Gard, en 2009 et dont la cargaison n'avait jamais été retrouvée, selon le magistrat. Il avait réchappé à un tentative de meurtre dans un quartier populaire d'Avignon en 2014. "Les deux hommes ont été touchés, on ne sait pas si c'est l'employé ou le client qui était plus particulièrement visé", a précisé Dominique Sié. "Il y a des témoins de la fin de la scène qui voient la moto repartir et entendent des choses, mais des témoins directs de la scène, on n'en a pas pour l'instant", avait précisé un magistrat de permanence samedi matin.