Trois "stations fantômes" du métro parisien ouvertes à l'imagination de créateurs

Anne Hidalgo précise que l'imagination des artistes devra être architecturale mais aussi économique, culturelle ou sociale.
Anne Hidalgo précise que l'imagination des artistes devra être architecturale mais aussi économique, culturelle ou sociale. © AFP
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La RATP a annoncé mettre à disposition trois "stations fantômes" de son réseau, inutilisées depuis 1939. 

Elles sont fermées depuis 1939. Après le premier appel à projets "urbains" et "innovants" "Réinventer Paris" initié en 2014, la mairie de Paris a lancé mardi la seconde édition de ce concours, qui explorera davantage le potentiel des dessous de Paris, et notamment des fameuses "stations fantômes", pour "révéler tout leur potentiel"

Trois "stations fantômes" retenues. Trente-quatre sites ont ainsi été sélectionnés et sont désormais soumis à l’imagination des créateurs, artistes, architectes et urbanistes du monde entier. Parmi les lieux choisis, trois (des seize) mythiques "stations fantômes" proposées par la RATP, celles du Champs-de-Mars (7e), de Croix-Rouge (6e), qui avait déjà accueilli une exposition en 2007, et la station Saint-Martin (3ème et 10ème arrondissements).

Terrain des graffeurs et cataphiles. Ces stations, fermées en 1939, sont pour certaines restées dans leur jus et servent notamment pour la maintenance de la régie des transports mais aussi de terrain de jeu pour les graffeurs, cataphiles et autres explorateurs. "Nous mettons à disposition ces stations et leurs quais à l’imagination. Nous ne pouvions que répondre positivement à cette initiative de la mairie. D’autant que ces endroits suscitent beaucoup de fantasmes", s'est réjoui Franck Avice, directeur services et espaces multimodaux de la RATP, auprès de 20 Minutes.

D'importants travaux à prévoir. Le directeur a néanmoins ajouté qu'il serait attentif avec son groupe aux différentes propositions. En effet, les contraintes techniques et réglementaires sont nombreuses sur le réseau, ce qui déboucherait sur d’importants travaux dans les sous-sols parisiens. Dans un communiqué, Anne Hidalgo précise que l'imagination des artistes devra être architecturale mais aussi économique, culturelle et sociale.