Des lycées partiellement bloqués et des rassemblements, parfois avec des "gilets jaunes"

Le lycée Amiral-de-Grasse, dans les Alpes-Maritimes, était bloqué vendredi.
Le lycée Amiral-de-Grasse, dans les Alpes-Maritimes, était bloqué vendredi. © Frédéric Michel / Europe 1
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avec AFP , modifié à
Une trentaine d'établissements étaient perturbés vendredi en France, pour protester contre des réformes de l'Éducation nationale. Ici et là, des "gilets jaunes" ont aussi été aperçus.

Plusieurs lycées étaient bloqués en France vendredi matin et des rassemblements ont eu lieu, parfois avec des "gilets jaunes", pour protester contre des réformes en cours dans l'Education nationale, a-t-on appris de sources concordantes.

Une trentaine d'établissements perturbés. Sur l'ensemble de la France, une trentaine d'établissements étaient perturbés, de source policière. Les rassemblements autour mobilisaient au total 2.600 participants. Certains accueillaient des protestataires du mouvement "gilets jaunes". Le syndicat lycéen UNL avait appelé à bloquer les lycées vendredi, pour protester contre Parcoursup, la plateforme d'accès à l'enseignement supérieur mise en place l'année dernière, "les classes surchargées, les suppressions de postes" etc.

Blocages en Bourgogne. À Paris, sept établissements faisaient l'objet de barrages filtrants (qui laissaient donc passer élèves et professeurs) en matinée, a indiqué le rectorat, qui n'a pas relevé d'incident. En Bourgogne, quelque 200 à 250 lycéens à Cosne-sur-Loire, dans la Nièvre, une centaine d'élèves à Tournus, en Saône-et-Loire, ou encore à Avallon, dans l'Yonne, se sont rassemblés, bloquant parfois partiellement l'accès à leur lycée, selon la police. Quelques "gilets jaunes" se sont joints aux groupes de jeunes. À Dijon, une quarantaine de jeunes ont enfilé des gilets jaunes et se sont un temps installés à un rond-point, a encore indiqué la police.

L'UNL veut également alerter sur des réformes en cours au sein de l'Éducation nationale: réformes du bac et du lycée, réforme de la voie professionnelle. Samedi, à Paris et en régions, plusieurs organisations syndicales de l'enseignement supérieur ont appelé à des rassemblements pour protester contre la hausse des frais d'inscription dans les facs françaises pour les étudiants venant de pays hors Union européenne.